Ferdinand Laeisz
Histoire
Son premier navire fut le brick Carl, construit par J. Meyer en 1839.
Quand Carl commença à aider son père en 1852, d'autres navires avaient été construits et la société grandissait rapidement. En 1857, une barque fut commandée et livrée par les chantiers Stülcken. Elle fut nommée Pudel (caniche) car la femme de Carl, Sophie, était surnommée ainsi par les membres de la famille.
Les plus célèbres des " ligne P " furent leur seul cinq-mâts barque, le Potosi, l'énorme cinq-mâts à gréément complet, le Preussen, et finalement leurs derniers navires, la série des huit frères quatre-mâts barques.
Après 1880, les navires achetés de seconde main furent aussi renommés avec un nom en 'P'. Carl Laeisz affecta ses navires au transport du nitrate sud américain. " Meine Schiffe können und sollen schnelle Reisen machen " Mes navires peuvent et pourront faire les plus rapides voyages disait Carl Laeisz. Et ses navires étaient rapides, solides et très bien équipés. Ces navires sont parmi les plus grands navires jamais construits. Ils avaient été bâtis pour le voyage le plus difficile, le passage du Cap Horn d'est en ouest.
Au début du siècle, Carl Ferdinand mort prématurément, Carl mit en place un directoire pour gérer la société en attendant la majorité de ses petits- fils.
A la fin des années 20, Paul Ganssauge décida d'abandonner le transport du nitrate chilien, concurrencé par la fabrication industrielle, de faire évoluer la flotte en navires à vapeur (le premier vapeur de Laeisz fut le POSEIDON en 1923) et de transformer quelques voiliers en navire-école. Le quatre-mâts barque Padua, construit par Tecklenborg fut le dernier voilier transport de marchandises et était amménagé pour embarquer des cadets. La Dépression de 1931força Laeisz à désarmer certains de ses navires.
En 1936, le partenariat fut étendu à son fils ainé, Willy Ganssauge. A cette époque la firme a relancé son activité de transport de bananes par sa filiale African Fruit Company, propriétaire de plantations avant la Première Guerre mondiale. Après la guerre, la plupart de ses navires détruits ou saisis, la firme reprit son activité dans l'import-export de fruits et le transport de passagers.
En 1954, Christine Von Mitzlaff-Laeisz, fille de Willy, devint associée. La compagnie Laeisz existe encore. |
Le Pamir